Tu sais que je t'aime frangin ? Je te le dis peut-être pas assez souvent ...Le matin. J'entendis mon réveil sonné sous le magnifique son de Muse, mon groupe préféré. Pourtant, je l'éteins violemment et m'étirais avant de refermer les yeux et d'essayer une pseudo sieste de dix minutes mais c'était loupé car Stefan débarqua dans ma chambre et vint me secouer pour me dire de me lever. D'après lui, j'allais être en retard au lycée. Foutaises ! D'où il tenait ça lui ? Je n'étais jamais en retard. C'est bien simple. J'étais trop ponctuelle pour cela mais quand Stefan me levait le matin, ce n'était pas de la rigolade comme avec Damon qui me laissait faire ce que je voulais le matin.
Je me levais donc et me traînais jusqu'en bas c'est à dire jusqu'à la cuisine. Je pris une poche de sang et me la versais dans une tasse que je mis à chauffer. Une fois le tout prêt, je me pris un croissant et un pain au chocolat que je mangeais paresseusement. Je n'avais vraiment pas envie d'aller en cours aujourd'hui mais avais-je le choix ? La réponse s'imposa à moi comme une évidence. Oui, on avait toujours le choix dans la vie. Je continuais donc à me préparer tranquillement jusqu'à ce que la porte claque enfin, signe que Stefan était enfin parti chercher Elena. Je souris à pleines dents, pris un bol de sang pour fêter mon école buissonière et je me dirigeais dans le salon où j'allumais la télé. Bien sûr il n'y avait que des émissions débiles mais j'étais de tellement bonne humeur que je rigolais à chaque fois que ce Coyote se faisait tuer au lieu de manger Bip Bip. C'était tellement hilarant enfin de compte.
Je l'avoue, je restais toute la matinée à lésiner de la sorte. Je ne vis pas Damon et j'en déduisis donc que soit il dormait, soit il n'était pas là. Je me fis à manger et avalais le tout goulument. Je mis ensuite la musique mais comme mon frère ne venait toujours pas, je commençais à me poser des questions. Je me dirigeais donc vers les escaliers que je montais quatre à quatre au sens propre du terme. Je sautais de marche en marche silencieusement. Sa chambre était la dernière au fond et je m'y dirigeais calmement. Je frappais. Rien. Je pris la poignée en main et l'abaissais pour entrouvrir la porte de bois massif. Une forme était allongée dans le lit. Damon avait-il encore fait la fête hier soir ? Cela ne m'étonnerait pas. Je rigolais doucement et allais m'asseoir dans le fauteuil se trouvant à côté de son lit. Je le regardais, jouant gentiment avec ses boucles brunes. J'avais les mêmes mais ce n'était pas aussi drôle de jouer avec. Je l'observais dormir comme un bébé. Mais quand allait-il se réveiller bon sang ?! Je soupirais et soudain il bougea. Je dis doucement :
-Frérot ... Il faut se lever.